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Lettre de Walter aux futurs pères IAD

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Lettre de Walter aux futurs pères IAD Empty Lettre de Walter aux futurs pères IAD

Message  Invité Dim 13 Avr - 15:29

Trouvé sur le site http://www.maia-asso.org/
Une association pour aider toutes les personnes confrontées à l'infertilité

Cher futur père IAD,

Comme vous, j'imagine, je ne m'attendais pas à me trouver dans cette situation. A moins d'avoir eu, enfant, une maladie ou une complication dont la conséquence impliquait que vous ne pourriez avoir d'enfant à vous, et vous l'avez toujours su, ou si vous avez eu une vasectomie, vous ne vous y attendez pas. C'est un coup dur quand on vous dit que vous êtes stérile. Jusqu'à la fin de ma vie, je me souviendrai du jour; il y a fort longtemps, où les docteurs me l'ont annoncé de leur ton détaché. J'ai maintenant deux enfants conçus par IAD nés en 1983 et 1986, mais je me souviens toujours des sentiments qui m'ont frappé à ce moment là.

Le temps de la colère :

Nous supposions tout simplement que nous pouvions devenir père si nous le voulions et quand nous le voulions – en fait c'est le problème inverse qui était plus important – le danger de devenir père trop tôt. Il est probable que cela nous a causé beaucoup de préoccupations et nous a coûté beaucoup d'argent et d'efforts. Quand on jette un regard en arrière, on ne peut que sourire.

Qu'avons-nous fait pour mériter cela ? On ne peut même pas donner une explication sensée pour la plupart des stérilités masculines. C'est si injuste – tous nos amis semblent avoir des enfants sans aucun problème. Ils n'ont pas dû aller dans des cliniques spécialisées, où on leur dit d'avoir des rapports à certains moments, de porter des pantalons larges, de s'abaisser à produire des échantillons de spermes. Ils semblent avoir une vie sexuelle normale, et les grossesses arrivent tout naturellement.

C'est si cruel. Si cruel qu'il est posssible que vous ne vouliez parler à personne de votre souffance. Parce que c'est la dernière chose que vous voudriez dire à quelqu'un, qui, de toute façon, peut être ne comprendrait pas. Comment pourriez en parler en fait ? Si vous pensez que vous pourriez en parler à quelqu'un, il se peut qu'il éclate de rire ou se lance dans un discours pseudo-scientifique qu'il a lu dans les journaux ou vu à la télé. Ce sera pire pour vous. On suppose que la médecine a une réponse dans la plupart des cas, et c'est vrai : on peut provoquer une grossesse par ICSI avec juste un bon spermatozoïde s'ils peuvent le trouver. Mais si vous avez essayé l'ICSI ou si on vous a dit que cela ne marcherait pas, c'est, par définition, que vous n'en avez pas un seul.

Un homme stérile. Une orange sans un seul pépin. Pas impuissant d'accord, mais quand même qui “tire à blanc”. Vous avez entendu de nombreuses plaisanteries à ce sujet, et maintenant c'est de vous qu'on va se moquer. Il est impossible d'imaginer que vous pourrez encore faire figure d'homme si vos amis le savaient. Elle dit qu'elle ne vous méprise pas, mais comment savoir avec les femmes ?

Maintenant les options pour vous en tant que couple sont plutôt limitées. Rester sans enfants, essayer d'être famille d'accueil, adopter ou l'insémination avec donneur. Ceci si vous êtes sûrs d'être un couple. “Si je ne peux fournir la marchandise” il se peut que vous vous posiez la question : “Veut-elle vraiment de moi ?” On dit que les femmes choisisssent leur compagnon parmi les hommes avec qui elles veulent avoir des enfants. Maintenant qu'il est certain que je ne peux pas lui en donner, voudra-t-elle vraiment rester avec moi ? Elle veut des enfants, elle en veut à tout prix. Je veux aussi avoir une famille, mais autant qu'elle ? Elle se dit prête à passer par l'IAD. Il est probable que c'est parce qu'elle est désespérée et non parce qu'elle comprend vraiment ce que cela signifie pour nous. Certains savent que nous suivons un ‘traitement' et elle dit que pour m'épargner elle est prête à dire que c'est elle qui pose problème, pas moi. Jusqu'où devrais-je m'abaisser et accepter qu'elle me couvre ? Peut être que je ferais mieux de partir maintenant pour qu'elle puisse trouver un homme fécond avec qui elle pourra avoir des enfants de façon normale.

Et puis je n'aime pas vraiment cette idée d'insémination avec donneur. Le sperme d'un autre type dans le ventre de ma femme. Est-ce ce à quoi j'en suis réduit ? Un spectateur pendant qu'elle doit suivre un ‘traitement'.Tout est de ma faute. Qui sont ces donneurs de toute façon ? Non, je ne veux pas y penser comme à des humains, des hommes – cela ne ferait que me rendre jaloux et me mettre davantage en colère.

Bon, et si on allait de l'avant ?
Supposons que nous ayions un enfant par IAD, et alors ? Que vais-je ressentir ? Est-ce que je me rappelerai à chaque instant que cet enfant n'est pas de moi ? C'est sûrement parce qu'ils ont des liens génétiques avec leurs enfants que les pères s'y attachent. Ne vais-je pas regarder ce bébé et penser : “donneur, qui que tu sois, tu as beaucoup de chance”, et ne vais-je pas me détourner au moment même où je devrais me sentir le plus heureux des hommes ? Au fur et à mesure que l'enfant grandit, ne vais-je pas toujours ressentir une certaine distance ?

Après tout, les sentiments d'appartenance nous sont inculqués dès la naissance. Nous héritons du nom de notre père parce que nous héritons du sang de notre père. Le plus simple des arbres généalogiques suit la ligne du sang. Nous héritons des biens de nos ancêtres tout comme nous héritons de leurs caractéristiques. Peut-on créer cela artificiellement ? Il va manquer quelque chose et ce sont mes gènes qui ont disparu. Je vais être la fin de la lignée. Il se peut que je me laisse convaincre d'avoir un bébé IAD et que je refoule ces sentiments pour lui faire plaisir, mais est-ce que j'aimerais cet enfant vraiment comme s'il était le mien ?

La première chose qui va se passer – les parents et amis arrivent pour s'extasier devant le nouveau né et commencent à dire, en plaisantant : “Beau bébé. Il ne te ressemble pas beaucoup pourtant. C'est probablement l'enfant du laitier”. Que diable dois-je répondre ?

Et, au fur et à mesure que l'enfant grandit ? Tout devrait bien se passser dans la prime enfance, mais que va-t-il se passer pendant les années de rebellion de l'adolescence ? En claquant la porte ils me décocheront la flèche : “De toute façon, tu n'es pas mon vrai père”, justifiant ainsi leur revendication et leur refus d'obéir à ma tentative de faire respecter une règle familiale. Mon autorité en tant que père éclaterait en morceaux et je serais frappé au dessous de la ceinture.

Et maintenant, qu'on a changé la loi (à partir du 1 er avril 2005) [ne concerne que la Grande Bretagne ], à 18 ans ce gamin peut partir à la recherche du donneur et devenir son copain. Qu'est ce que je suis supposé ressentir ? est ce que nous ressemblerons à une famille normale ?

Le temps de positiver
Bien, mon ami …. Tout ce que je peux dire est que je suis passé par là, j'ai partagé certains de ces sentiments, j'ai discuté avec des centaines d'autres hommes qui sont passés par là. J'ai lu des tas de choses sur la génétique, tout ce qu'il y a sur la recherche de conception par donneur, et parlé à des centaines de familles qui ont des enfants conçus par donneurs. Et, le bilan, après toutes ces années, est que tout ne se passe pas aussi mal que ces peurs pourraient le laisser penser.

Tout d'abord, et cela peut vous surprendre, vous devez savoir qu'environ un couple sur sept a un quelconque problème de stérilité, et nombre d'entre eux sont, d'après les cliniques, liés « à un facteur masculin ». Aussi y a-t-il des chances pour qu'un collègue, un ami, ou un membre de votre famille que vous connaissez a ou a eu les mêmes problèmes à affronter. Il est probable qu'il l'ont caché et c'est pourquoi vous n'en savez rien.

On peut resssentir la perte de la fécondité comme un deuil. Les émotions qu'elle éveille et le temps qu'il faut pour voir les choses sous leur vrai jour sont identiques. En toute logique, vous savez que vous n'avez aucune honte à avoir, mais émotionnellement, c'est tout à fait différent. Il est tout naturel que les sentiments de douleur et de tristesse ne disparaissent pas rapidement, mais nous apprenons à être partagés entre les sentiments de perte à cause des enfants que nous n'aurions jamais pu avoir et le sentiment d'excitation et de joie pour les enfants que nous avons.

Il est vrai que c'est un peu étrange d'avoir à soutenir votre compagne pendant le traitement d'insémination. Aucun de vous n'est passsé par là auparavant – vous pouvez vous accrocher l'un à l'autre pendant l'épreuve et admettre les peurs et les préoccupations que l'autre ressent. La clinique vous a parlé des précautions qu'elle prend pour sélectionner les donneurs. Mais il est tout à fait naturel que vous pensiez avec angoisse aux possibilités d'erreurs. N'y a-t-il pas eu, il y a quelque temps dans les journaux, une histoire horrible d'erreur dans les échantillons de sperme ? Les choses sont bien mieux contrôlées maintenant, mais vous ne seriez pas humain si vous ne pensiez pas à cette possibilité

De plus, tout ce que l'on peut dire sur les liens et la génétique est pure foutaise. Les gènes ne nous disent pas qui aimer. Pour certains parents génétiques il leur faut un moment, à l'un ou à l'autre, pour apprendre à aimer leur bébé. Pour les parents IAD, il en est de même.

Mais accompagner notre compagne pendant le traitement, et puis si nous avons de la chance, pendant la grossesse, aller ensemble aux cours préparatoires à l'accouchement et assister à la naissance, pour la grande majorité d'entre nous, les pères IAD, cela crée des liens tout à fait naturels avec le bébé que nous avons vu à l'échographie et senti bouger dans le ventre de notre compagne. Après tout, les enfants que nous mettons au monde sont le résultat d'une décision positive de les engendrer de cette façon. En fait, si nous n'avions pas pris cette décision, les enfants ne seraient pas nés. Nos enfants sont aussi désirés que n'importe quel enfant, si ce n'est plus.

Mais il faut que, dès le départ, vous soyez prêt à affronter les commentaires au sujet de la ressemblance familiale. De la sage-femme aidant après l'accouchement qui, regardant l'homme et ensuite le bébé, s'exclame : “D'où vient-il celui-là ?” à la famille, amis relations et même complets étrangers dans les queues de supermarchés. Il est naturellement beaucoup plus facile s'ils savent déjà qu'il n'y a aucune raison pour que l'enfant vous ressemble physiquement. Sinon, vous pouvez choisir d'éluder la remarque avec une réponse telle que : “Certains pensent que le bébé ressemble beaucoup plus à sa mère”, ou saisir l'occasion de dire la vérité.

Il se peut que vous soyiez réticent de parler de stérilité ou de l'IAD et vous vous demandez comment les gens réagiraient si vous le faisiez. Naturellement cela dépend de qui ils sont et si vous les connaissez bien ou pas. Tout ce que je peux dire, d'après l'expérience universelle des hommes et des familles avec qui j'ai discuté (plus de 500), c'est que, quand ils en ont parlé, la réaction des gens a été positive. Pourquoi ?

Tout d'abord, les gens peuvent se sentir vraiment privilégiés qu'on leur dise des choses qui sont, de toute évidence, privées. Vous leur avez fait confiance en leur avouant cette information particulière. De plus, ils commencent à vous considérer sous un jour nouveau. Ils prennent conscience que vous avez dû traverser une période de stress et que décider d'avoir recours à l'IAD vous a demandé du courage et de la conviction. Ils expriment de l'admiration et du respect pour ce que vous et votre compagne ont fait. Je ne peux naturellement pas vous promettre que c'est la réaction que vous rencontrerez. Cela dépend des personnes à qui vous en parlez. Certains sont vraiment intéressés. D'autres sont un peu abasourdis, ne sachant pas vraiment comment réagir. Mais vous (ou d'autres personnes à qui vous en parlez) avaient fort peu de chance que l'on se moque ou se raille de vous. Ce n'est pas ce qui arrive.

Vous ne pouvez naturellement pas savoir ce que les gens pensent ou disent derrière votre dos. Mais, en fin de compte, vous faites ce qui est bien pour vous et votre compagne, vous et votre future famille, et non pour ceux qui vont passer leur temps à rapporter des ragots.


Dernière édition par Jisse le Dim 13 Avr - 15:30, édité 1 fois

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Message  Invité Dim 13 Avr - 15:30

Et les enfants ?
Les enfants ne vous en aiment pas moins parce qu'il n'y a pas de liens génétiques entre vous.Vous êtes Papa. Vous êtes là, vous les élevez, jour après jour. Vous les entourez et les protégez tout comme tout autre père. Et même peut-être plus, parce que vous et votre compagne avaient dû réfléchir beaucoup plus que d'autres parents pour savoir pourquoi vous vouliez des enfants. Il est probable que vous ne voudriez pas revivre ces temps horribles de doute et d'anxiété. Mais si vous y survivez et que votre relation soit intacte, a) votre relation avec votre compagne est plus forte et b) votre attitude en tant que parent est plus mûre que pour ceux qui sont devenus pères sans effort.

Les jeunes enfants à qui l'on parle de leur origine ne sont pas choqués par la nouvelle. Ils ne comprennent pas vraiment les implications. Mais si vous le leur dites quand ils sont jeunes et, au fur à mesure qu'ils grandissent, vous leur donnez des renseignements supplémentaires, la nouvelle n'est jamais un choc, et quand ils seront adolescents ils ne se souviendront pas du moment précis où on leur a dit la vérité.

Et le sarcasme : “Tu n'es pas mon père” ? Je n'en ai jamais eu très peur. Pourquoi pas ? En partie parce que j'ai eu beaucoup de temps pour penser comment y répondre si cela arrivait. Mais aussi parce que mes enfants savent qu'ils ne me culpabiliseront pas ou qu'ils appuieront sur un point sensible. Je ne dis pas que nous n'avons pas de disputes – nous en avons tout comme dans toutes les autres familles, mais nous avons une relation ouverte et honnête et les enfants m'aiment et me respectent comme le père qui a été là pour eux dès le premier jour. Nous savons tous que je ne suis pas lié à eux génétiquemennt, mais je n'ai pas honte de ma stérilité et ils le savent. Ils m'acceptent entièrement comme leur père en partie parce qu'ils n'en ont pas d'autre, et en partie parce que j'assume toutes les responsabilités et l'autorité qui accompagnent le rôle de père.

Que dit la recherche scientifique sur le devenir des gens conçus par IAD ? Pas grand chose, et la raison en est particulièrement évidente. Pendant la plupart des années où l'IAD a été pratiquée – en gros depuis les années 1940 – elle a été tenue secrète, et la plupart des gens conçus ainsi ne l'ont jamais su. Aussi est-il impossible de savoir ce qu'il leur est advenu. Quelques preuves importantes ont récemment ont été mises à jour sur les sentiments des gens qui ont appris la vérité (qui avait été tenue secrète jusque là) sur leur origine quand ils étaient plus âgés. Ils ont ressenti de la colère, ils se sont sentis trompés et trahis.

Dire la vérité sur leur origine aux enfants est une tendance relativement récente et il n'y a pas suffisamment d'enfants assez âgés pour faire des recherches. Les adolescents que je connais sur le Net ont de bonnes relations avec leur père (et leur mère aussi !), et sont heureux de savoir qu'ils sont nés par IAD mais ils ne pensent pas que ce soit le plus important pour eux. Il y a des choses plus intéressantes qui se passent dans leur vie.

Il n'y a eu aucune recherche qui prouve s'il vaut mieux en parler aux enfants, et franchement il serait impossible de mener une telle enquête. Par définition, vous ne pouvez demander aux gens ce qu'ils ressentent d'avoir été tenus dans l'ignorance si on ne leur a pas dit la vérité. Ce que la recherche nous apprend cependant c'est ce dont les enfants et les jeunes ont besoin comme base pour bien se comporter dans la vie. Le plus important est de grandir dans un climat de stabilité, sécurité et amour où ils peuvent être sûrs que les adultes qui s'occupent d'eux sont honnêtes dans les relations qu'ils ont avec eux. Ceci est possible par des parents non génétiquement liés aussi bien que par ceux qui ont une relation purement génétique.

Les gens ont tendance à subodorer les secrets et les enfants repèrent très vite les ambiances et les coups d'œil. Notre sentiment est qu'élever des enfants en les trompant sur une importante information les concernant en tant qu'individus est une base très peu solide pour fonder une relation dans une famille aimante. Le leur dire tôt plutôt que tard est qu'il y a de mieux à faire.

Et l'éventualité, qu'adultes, ils puissent rechercher leur donneur ne devrait pas vous dérouter. Vous aurez été leur père pendant toute leur vie, aussi est-il peu probable que, tout d'un coup, ils transfèrent leur affection sur quelqu'un d'autre. Parmi les adoptés, qui ont eu ce droit pendant des années, 50 % environ sont très curieux de savoir quels sont leurs parents génétiques, et une beaucoup plus petite proportion se décident à prendre contact. Et il est prouvé que quand le contact est établi, il ressère plutôt que détend les rapports familiaux.

Personne ne sait comment les familles constituées par des donneurs vont réagir. Il est difficile de faire le parallèle mais voici un scénario à quoi se référer : un étudiant de 20 ans fait des recherches sur son arbre généalogique à l'université et découvre l'existence d'un très lointain cousin que personne ne connaît dans la famille et ils décident tous deux de prendre contact. Les parents risquent de se sentir un peu exclus, il y aura une certaine curiosité à satisfaire de tous les côtés, mais cela fera à peine trembler les bases de la famille. Il se peut que pour les jeunes conçus par IAD qui recherchent leur donneur, il en soit un peu de même. Il se peut naturellement que vous soyiez plus tendu et anxieux pendant cette expérience que dans le scénario précédent, les rapports dans chaque famille sont différents, et personne n'a jamais dit que le fait d'être parent vous garantissez une vie sans stress. Quoiqu'il arrive, vous êtes toujours Papa.

Et ensuite ?
Bien…. Si vous envisagez d'avoir une famille avec l'aide d'un donneur – et ne vous laissez pas embarquer là dedans, ce n'est pas pour tout le monde – voici ce que je vous conseille :

Prenez votre temps pour être sûr que c'est ce que vous voulez, pas de précipitation. Il y a tout un tas de problèmes à affronter : le traitement, le coût, la période à choisir, le choix du donneur, sans parler du côté émotionnel.

* En parler à d'autres est le meilleur moyen de savoir ce que vous ressentez vraiment. Il arrive un moment, en discutant des doutes et des préoccupations avec votre compagne, où vous tournez en rond. Contestez le mythe que les psychologues ne sont que pour les faibles – prenez toutes les chances qui s'offrent à vous.
* Rejoignez un groupe d'entreaide. Donor Conception Network [dont MAIA est l'équivalent français] est l'organisation nationale faite pour vous dans laquelle vous pouvez parler à d'autres qui ont des enfants, suivent le traitement, ou l'envisagent. Il se peut que vous puissiez également trouver de l'aide auprès d'un goupe de soutien de votre clinique.

Mettre un autre être au monde, l'élever jusqu'à ce qu'il devienne un adulte indépendant, et ainsi apporter votre contribution aux valeurs de la nouvelle génération, est un des actes les plus responsables qu'un être humain puisse réaliser. Soyez fier de ce que vous allez faire. C'est une expérience positive qui peut vous enrichir. Ce qui est sûr, c'est que ce le fut pour moi.

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