Quand le don est refusé
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Quand le don est refusé
Bonsoir à tous et à toutes!
Ce soir j'ai besoin de votre aide de vos conseils...
mon homme a été diagnostiqué azoo il ya plusieurs mois maintenant, la biopsie n'a rien donné.
J'ai réussi malgré lui a nous inscrire sur la liste d'attente du CECOS.
Je crois sincèrement que c'est notre dernière chance.
Mais lui ne veut absolument pas faire le deuil de l'enfant biologique... Et veut s'embarquer dans une FIV avec spermatides en Espagne, qui non seulement est sans garantie de resultat mais en plus potentiellement dangereuse pour un enfant a venir.
Je ne sais plus quoi faire... Je n'arrive pas à accepter son refus de recevoir le don!
Pour lui l'enfant ne sera absolument pas le sien, il voit le don comme une tierce personne imbriquée dans notre couple, alors que pour moi ce n'est qu'un spermatozoïde fécondant nous permettant de vivre l'arrivée d'un miracle!
Avez vous été confrontés à de pareils cas de conscience en prenant la décision de bénéficier d'un don?
Comment vais-je pouvoir faire le deuil d'un bébé?
Je vous souhaite une bonne soirée
Virginie
Ce soir j'ai besoin de votre aide de vos conseils...
mon homme a été diagnostiqué azoo il ya plusieurs mois maintenant, la biopsie n'a rien donné.
J'ai réussi malgré lui a nous inscrire sur la liste d'attente du CECOS.
Je crois sincèrement que c'est notre dernière chance.
Mais lui ne veut absolument pas faire le deuil de l'enfant biologique... Et veut s'embarquer dans une FIV avec spermatides en Espagne, qui non seulement est sans garantie de resultat mais en plus potentiellement dangereuse pour un enfant a venir.
Je ne sais plus quoi faire... Je n'arrive pas à accepter son refus de recevoir le don!
Pour lui l'enfant ne sera absolument pas le sien, il voit le don comme une tierce personne imbriquée dans notre couple, alors que pour moi ce n'est qu'un spermatozoïde fécondant nous permettant de vivre l'arrivée d'un miracle!
Avez vous été confrontés à de pareils cas de conscience en prenant la décision de bénéficier d'un don?
Comment vais-je pouvoir faire le deuil d'un bébé?
Je vous souhaite une bonne soirée
Virginie
Marguerit2003- Date d'inscription : 11/06/2015
Re: Quand le don est refusé
Bonsoir, Margueritte, je ne suis pas du tout dans la même situation que vous , mais je voulais de te laisser un message. Personnellement le chemin vers le don a très long, j'ai mis à peu près deux ans pour accepter à 100% le don. cette demarche n'est pas facile et demande du temps, de la reflexion et de l'echange entre vous mais aussi avec une tiers personne (psy, medecin...).
Je te souhaite de tout coeur que vous trouverez votre chemin pour construire votre famille.
Je te souhaite de tout coeur que vous trouverez votre chemin pour construire votre famille.
Colisa- Date d'inscription : 31/05/2014
Re: Quand le don est refusé
bonsoir Marguerit,
je ne suis pas dans ta situation puisque depuis le début mon homme et moi étions dans la même optique et dans la même vision des choses
je te conseille de prendre rdv avec un gygy ou un médecin en qui vous avez confiance pour vous faire avancer
si ton homme voit le don de cette façon, il ne faut pas vous embarquer dans cette voie, sinon cela va détruire votre couple, il faut que vous en parliez ensemble, que vous trouviez une solution tous les deux
tout dépend du souci exact de ton homme, de ce que vous souhaitez tous les deux...
bon courage à tous les deux pour la suite
je ne suis pas dans ta situation puisque depuis le début mon homme et moi étions dans la même optique et dans la même vision des choses
je te conseille de prendre rdv avec un gygy ou un médecin en qui vous avez confiance pour vous faire avancer
si ton homme voit le don de cette façon, il ne faut pas vous embarquer dans cette voie, sinon cela va détruire votre couple, il faut que vous en parliez ensemble, que vous trouviez une solution tous les deux
tout dépend du souci exact de ton homme, de ce que vous souhaitez tous les deux...
bon courage à tous les deux pour la suite
Re: Quand le don est refusé
Merci de vos réponses les filles.
C'est difficile de se sentir impuissante, j'aimerai pouvoir rentrer de force dans la tête de mon homme et arriver à la convaincre que la paternité n'est pas simplement une histoire de gènes et qu'il sera heureux avec un bébé de lui ou non!
Mais non, je l'aime de tout mon cœur, j'ai la chance d'avoir rencontré ma moitié et ne peux rien lui imposer...
J'espère que le temps fera son œuvre tout doucement
Si un papa ou une maman (ou future) confrontés au mémé soucis me lisent, n'hésitez pas!
C'est difficile de se sentir impuissante, j'aimerai pouvoir rentrer de force dans la tête de mon homme et arriver à la convaincre que la paternité n'est pas simplement une histoire de gènes et qu'il sera heureux avec un bébé de lui ou non!
Mais non, je l'aime de tout mon cœur, j'ai la chance d'avoir rencontré ma moitié et ne peux rien lui imposer...
J'espère que le temps fera son œuvre tout doucement
Si un papa ou une maman (ou future) confrontés au mémé soucis me lisent, n'hésitez pas!
Marguerit2003- Date d'inscription : 11/06/2015
Re: Quand le don est refusé
Bonjour Virginie,
Je te réponds car je suis un peu dans le même cas que toi.
Mon compagnon a été diagnostiqué azoospermique cet été, et il a subit une biopsie qui s'est révélée négative fin octobre.
Dès le début il s'est montré très fermement opposé à l'idée du don contrairement à l'adoption, sans que ses arguments ne soient -pour moi- ni très clairs ni très convaincants. Il me dit notamment qu'il a peur de rejeter l'enfant car il ne sera pas de lui (or ce serait pareil pour un enfant adopté). Sa position à ce sujet ayant l'air très tranchée, j'ai commencée à me renseigner sur l'adoption, nous allons bientôt à une réunion d'information.
Mais en attendant notre couple souffre beaucoup de la situation: D'abord faire le deuil de cet enfant biologique, l'impossibilité pour moi de ne pas envisager de fonder une vie de famille et son refus du don font que notre quotidien ses derniers mois est chargé de tensions... A l'hôpital la psychologue qui le suit dit qu'il faut beaucoup de temps pour accepter la situation, elle l'encourage a prendre son temps. Mais le problème c'est que nous n'en n'avons pas ! Nous fêterons en début d'année prochaine mes 39 ans et ses 38 ans. Le CECOS nous fermera alors ses portes et l'adoption deviendra encore plus difficile, d'autant que nous ne sommes pas mariés.
Moi aussi je suis désespérée, j'ai peur que l'on "rate le coche" et que cela finisse par détruire notre couple. Je pleure sans arrêt pour un oui ou pour un non. Parfois il envisage même de me quitter pour que je puisse refaire ma vie. Mais c'est avec lui que je veux fonder une famille !
Ces derniers jours, il semble un peu plus ouvert sur la question du don, il accepte au moins de se renseigner, sans encore envisager quoique ce soit d'autre. Je ne veux pas me faire de faux espoirs alors je ne m'emballe pas. J'essaie de rester dans l'écoute et le dialogue malgré ma tristesse et d’espérer que la vie nous donnera une opportunité d'avoir un enfant, que ce soit par le don... ou l'adoption. J'espère qu'il en sera de même pour vous.
J'ajoute que mon compagnon aussi serait près à tout, aller voir Kallistem (mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas au point) ou faire une FIV avec spermatides à l'étranger malgré les risques
Je te réponds car je suis un peu dans le même cas que toi.
Mon compagnon a été diagnostiqué azoospermique cet été, et il a subit une biopsie qui s'est révélée négative fin octobre.
Dès le début il s'est montré très fermement opposé à l'idée du don contrairement à l'adoption, sans que ses arguments ne soient -pour moi- ni très clairs ni très convaincants. Il me dit notamment qu'il a peur de rejeter l'enfant car il ne sera pas de lui (or ce serait pareil pour un enfant adopté). Sa position à ce sujet ayant l'air très tranchée, j'ai commencée à me renseigner sur l'adoption, nous allons bientôt à une réunion d'information.
Mais en attendant notre couple souffre beaucoup de la situation: D'abord faire le deuil de cet enfant biologique, l'impossibilité pour moi de ne pas envisager de fonder une vie de famille et son refus du don font que notre quotidien ses derniers mois est chargé de tensions... A l'hôpital la psychologue qui le suit dit qu'il faut beaucoup de temps pour accepter la situation, elle l'encourage a prendre son temps. Mais le problème c'est que nous n'en n'avons pas ! Nous fêterons en début d'année prochaine mes 39 ans et ses 38 ans. Le CECOS nous fermera alors ses portes et l'adoption deviendra encore plus difficile, d'autant que nous ne sommes pas mariés.
Moi aussi je suis désespérée, j'ai peur que l'on "rate le coche" et que cela finisse par détruire notre couple. Je pleure sans arrêt pour un oui ou pour un non. Parfois il envisage même de me quitter pour que je puisse refaire ma vie. Mais c'est avec lui que je veux fonder une famille !
Ces derniers jours, il semble un peu plus ouvert sur la question du don, il accepte au moins de se renseigner, sans encore envisager quoique ce soit d'autre. Je ne veux pas me faire de faux espoirs alors je ne m'emballe pas. J'essaie de rester dans l'écoute et le dialogue malgré ma tristesse et d’espérer que la vie nous donnera une opportunité d'avoir un enfant, que ce soit par le don... ou l'adoption. J'espère qu'il en sera de même pour vous.
J'ajoute que mon compagnon aussi serait près à tout, aller voir Kallistem (mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas au point) ou faire une FIV avec spermatides à l'étranger malgré les risques
Loramar- Localisation : Marseille
Date d'inscription : 08/08/2016
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