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Plus de moyens contre l'infertilité - La Libre Belgique - 29/09/2006

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Plus de moyens contre l'infertilité - La Libre Belgique - 29/09/2006 Empty Plus de moyens contre l'infertilité - La Libre Belgique - 29/09/2006

Message  Invité Dim 13 Avr - 15:41

A partir du 1er octobre, le remboursement sera prévu dès le premier cycle FIV. Plus de 15 000 couples ont recours chaque année en Belgique à ces hormones.

Définie comme l'absence de grossesse après un à deux ans de rapports sexuels réguliers sans contraception, l'infertilité touche aujourd'hui environ un couple sur six chez nous. Dans un tiers des cas, l'homme est à l'origine du problème, dans un autre tiers, c'est la femme qui est responsable, dans 15 pc, le couple et pour le reste, aucune étiologie de la stérilité n'a pu être mise en évidence.

Quoi qu'il en soit, chaque année en Belgique, plus de 15 000 couples ont recours à des hormones de fertilité, stimulant les follicules. Il existe, d'une part, les hormones d'origine urinaire et, d'autre part, les hormones recombinantes. Plus chères, ces dernières présentent néanmoins certains avantages dont le principal est le confort d'administration. Elles peuvent, en effet, être plus aisément injectées par la patiente à l'aide d'un stylo pré-rempli, semblable à celui des patients diabétiques, et non via des injections sous-cutanées comme c'est le cas des hormones d'origine urinaire.

Alors que ces hormones recombinantes n'étaient jusqu'ici remboursées qu'à partir de la troisième tentative de traitement, de fécondation in vitro, soit après deux échecs avec les hormones d'origine urinaire, un nouveau règlement de remboursement vient d'être annoncé. Il prévoit d'élargir l'accès de ce traitement onéreux jusqu'ici réservé à une minorité, à to .

Un plus grand confort

"Pour rendre ce système gérable , explique le Pr D'hooghe, chef du Leuvens Universitair Fertiliteit Centrum, la délivrance des médicaments de fertilité sera entièrement laissée aux pharmaciens hospitaliers rattachés aux centres de fertilité."

"En termes de grossesse, les hormones recombinantes ne présentent pas un réel avantage par rapport à celles d'origine urinaire , nous confie le Pr Annick Delvigne, du département et gynécologie et obstétrique au CHU Saint-Pierre, l' avantage se situant essentiellement au niveau du confort d'administration et de la stabilité des quantités délivrées. Quant à la sûreté, c'est très discuté. Les hormones d'origine urinaire qui sont testées et utilisées depuis des années n'ont jamais posé de problèmes. Si l'on se réfère au prion, il ne faut pas oublier que les recombinantes sont cultivées sur des cellules bovines. La plus grande sûreté évoquée en ce qui concerne les recombinantes n'est donc pas un argument."

Au niveau du remboursement, d'après le nouveau règlement, les patientes qui ne sont pas concernées par une fécondation in vitro auront désormais droit à 1 200 unités de la forme urinaire. Après quoi, il s'agira de payer le prix plein, soit 200 euros pour une boîte de dix ampoules, ce qui correspond à 750 unités. La dose utile variera selon les patientes.

En fécondation in vitro (FIV), il est demandé aux centres de ne pas dépasser 2 500 unités par cycle pour les patientes mutuellistes.

"Ces 2 500 unités correspondent à une dose moyenne qui a été estimée pour un cycle complet de FIV, mais qui peut s'avérer nettement insuffisante pour certaines femmes, , cela pose notamment un problème pour certaines pathologies et pour les patientes plus âgées ", fait remarquer le Pr Annick Delvigne.

Un problème sous-estimé

Or, d'après un sondage IPSOS, ne pas avoir d'enfant serait un vrai problème pour 66 pc des Belges. Plus encore pour les femmes (74 pc) que pour les hommes (58 pc).

Si les problèmes de fertilité demeurent un sujet tabou pour 46 pc des hommes et 59 pc des femmes, le sujet reste méconnu et sous-estimé.

Moins d'un Belge sur quatre estime correctement que l'infertilité concerne un couple sur six et 38 pc sont persuadés que l'origine est liée à des problèmes psychologiques. Et alors que 20 pc avouent ne rien connaître des traitements, 4 pc croient pouvoir remédier à l'infertilité avec des... antibiotiques !

© La Libre Belgique 2006

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